En préambule à cette conférence de presse, nous souhaitons apporter notre soutien à tous les patriotes corses qui sont jugés actuellement devant les cours d’assises spécialement composées de Paris, ou qui viennent de l’être.
Nous tenons également à dénoncer l’attitude indigne du président qui a dirigé les débats dans le procès Casolasco. Il n’a pas hésité à délivrer un mandat d’amener contre une femme pour l’obliger à témoigner contre son mari. Celle-ci, malade, avait pourtant donné un certificat médical attestant de son état de santé.
Nous avons décidé de tenir cette conférence de presse devant ce lieu symbolique qu’est la préfecture de Bastia pour répondre à l’Etat français.
Le 2 mars dernier, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la France recevait à Paris les députés corses et les chefs de groupe de l’Assemblée de Corse. Lors de cette réunion, le ministre a annoncé le retour de certains prisonniers politiques.
Ces mesures que l’on attendait depuis longtemps ne sont que le début de la mise en pratique des promesses des différents ministres et chefs de gouvernement de la France depuis bientôt 10 ans. (Lire la suite…)